Samedi 18 mai 2019

« DIALOGUE ENTRE

PSYCHANALYSE ET SCIENCES »

Hôtel Le Saint Paul 29 Boulevard Franck Pilatte 06300 Nice

De 9 heures à 17 heures 30

Claude SMADJA

Psychiatre, Psychanalyste, Membre Titulaire Formateur de la SPP

Ancien directeur de l’IPSO – P.Marty

Christian DELOURMEL

Psychiatre, Psychanalyste, Membre Titulaire Formateur de la SPP et de l’IPSO – P.Marty

Ancien Médecin Généraliste

Jean-Marc LEVY-LEBLOND

Physicien

Professeur émérite des universités de Nice Sophia Antipolis et de Paris Diderot

Directeur de programme au Collège International de Philosophie

Epistémologue, Directeur de collection au Seuil

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Coordination : contact GMSPP Nice – tel : 04 93 85 64 78

La psychanalyse se réclame-t-elle des sciences ? Les adeptes de l’expérimentation ne s’y retrouvent pas. Certains tenants des neurosciences n’ont de cesse d’affirmer qu’elle est incertaine face aux données scientifiques contemporaines. Enfin nous dit-on, la psychanalyse ne pourrait prétendre, qu’à son désavantage rivaliser avec les influences comportementalistes. En somme, le public ne sait plus trop où la situer, dans le domaine de la recherche scientifique contemporaine.

Deux psychanalystes de la Société Psychanalytique de Paris depuis dix ans, se sont penchés sur l’épistémologie et ont revisité les arcanes de la première et seconde topiques freudiennes. Ils animent un séminaire mensuel le samedi matin au siège de la SPP, à Paris. Ce séminaire s’adresse aux membres de cette société, mais aujourd’hui, ces psychanalystes font le pari de se confronter à un scientifique spécialisé en physique fondamentale qui, de par ses intérêts en épistémologie, a lui-même ouvert le champ d’une réflexion critique sur les sciences. Ses nombreuses publications et la collection « Science ouverte » qu’il dirige aux éditions du Seuil, ainsi que la revue « Alliage, culture, science, technique » en font un éminent témoin de la recherche, réactualisée à la lumière de la théorie de la relativité et de la théorie quantique.

Alors, quels liens et quels ponts pourraient-ils être établis entre le processus psychanalytique et cette recherche fondamentale ? Quelles hypothèses peuvent-elle émerger de cette confrontation ? Quelles issues pour la clinique ?